Les 5 Principaux Problèmes Rencontrés Par Les Marins En Mer

La voile n’est pas forcément dangereuse. En fait, la voile peut être une activité très sûre et agréable. Cependant, les voiliers peuvent souffrir d’un équipement défectueux et d’un éventail vertigineux de pièces cassées – et les problèmes qu’ils causent peuvent être aggravés en mer.

Un skipper bien informé doit comprendre ce qui peut mal tourner avec son bateau, surtout s’il s’aventure en mer. Néanmoins, toute personne qui aime la voile peut bénéficier de la connaissance des problèmes que les marins rencontrent en mer.

Malgré les nombreuses pièces d’un voilier qui peuvent se briser, la plupart des pannes catastrophiques peuvent être évitées ou réparées avec des compétences de base et une dépense minimale. Voici quelques pannes courantes qui se produisent en mer, ainsi que ce que vous pouvez faire pour les prévenir ou les réparer avant qu’elles ne mettent un frein à vos aventures en mer. Avant tout, les marins doivent entretenir leur bateau et respecter toutes les règles et recommandations de sécurité, notamment en cas de défaillance de l’équipement.

1. Mâts cassés

Un mât cassé est le pire des scénarios pour de nombreux marins et représente l’une des défaillances les plus catastrophiques qui puissent se produire à bord d’un voilier. Lorsque le mât se brise (en particulier loin des côtes), vous risquez de vous retrouver en rade, car de nombreux voiliers n’ont pas assez de carburant pour revenir au moteur. Le démâtage, bien que relativement peu fréquent, peut coûter très cher à réparer. Le fait est que la plupart des marins ne tentent pas de faire des voyages transcontinentaux de plusieurs milliers de kilomètres, mais un démâtage doit être considéré comme une urgence dans toutes les situations.

Causes

Un voilier bien entretenu ne devrait pas avoir de mât cassé, sauf dans des conditions particulièrement difficiles, en cas de manipulation incorrecte ou de gréement défectueux. C’est pourquoi il est important de faire inspecter votre gréement régulièrement. Le plus souvent, un mât cassé est le résultat direct d’une contrainte excessive, en particulier sur les bateaux gréés aux Bermudes avec de grands mâts. La cause première d’un mât cassé est un gréement cassé ou mal réglé. Lorsqu’un pataras se casse, il transfère un grand pourcentage de la force sur les autres pataras. Par exemple, si le pataras tribord se rompt, la contrainte sera transférée sur le bâbord, ce qui peut faire casser le mât comme un cure-dent. Le gréement moderne en acier inoxydable peut être plus fiable qu’un cordage, mais il est toujours sujet à des défaillances s’il est mal entretenu ou mal réglé. Dans certains cas, les haubans sont parfaits, mais un mauvais entretien ou des défauts de fabrication font que le hauban arrache la cadène de la coque. Un entretien adéquat et des inspections régulières peuvent éviter bon nombre de ces défaillances.

Une autre cause possible de démâtage est une mauvaise manipulation, en particulier par mauvais temps. Certains navigateurs ont rapporté avoir démâté des bateaux bien entretenus après un empannage soudain (ou accidentel), car cette manœuvre peut exercer une pression énorme sur le gréement. Le roulis et le chavirage sont également des causes possibles de démâtage, surtout lorsque le bateau parvient à rouler au-delà de 90 degrés. Dans certains cas remarquables, des bateaux ont roulé à 360 degrés sans dommage majeur pour le gréement ou le mât, mais le mât d’un voilier ne doit jamais toucher la surface de l’eau.

Comment éviter le démâtage

Le démâtage peut être synonyme de catastrophe, mais des milliers de marins naviguent sans problème sur leur bateau, quelles que soient les conditions météorologiques. Un bon entretien, une bonne manipulation et des inspections régulières sont les meilleurs amis du marin et peuvent contribuer à prévenir le démâtage. Assurez-vous que vos cadènes, haubans et autres gréements sont correctement fixés et ajustés et vérifiez tous les points de fixation. Il n’y a pas de mal à garder une ou deux goupilles supplémentaires à portée de main – s’il doit y avoir une goupille, assurez-vous qu’il y en a une. N’oubliez pas que les mâts en bois et en aluminium présentent de nombreuses caractéristiques différentes et que les marins doivent toujours s’assurer qu’ils effectuent l’entretien approprié et qu’ils choisissent le matériel adéquat.

Réparer un mât cassé en mer

La meilleure façon de réparer un mât cassé est d’éviter de le laisser se briser en premier lieu. Réparer un mât cassé en mer est une tâche considérable, et c’est souvent impossible, quels que soient les outils dont vous disposez. Historiquement, les marins sur des bateaux avec des mâts en bois ont utilisé des solutions créatives avec des cordes et du fer, mais les solutions bricolées ne sont jamais sûres. Si vous êtes sur un bateau avec un gréement minimal et un grand mât en aluminium, vos options de réparation sont encore plus limitées. Mais qu’en est-il des mâts en fibre de carbone ? Oubliez-les : les mâts en fibre de carbone peuvent se briser comme du verre, rendant la réparation dangereuse et souvent impossible. Cependant, les situations réelles nécessitent parfois de la créativité, et il existe des moyens de revenir sans mât. Si vous pouvez récupérer votre mât, c’est une bonne idée de le faire et de le fixer à bord. Les marins peuvent essayer de gréer une voile simple, mais il est toujours bon de suivre une formation d’urgence avant de tenter un voyage où cela serait nécessaire. Si le mât se brise, demandez immédiatement de l’aide par radio.

2. Perte de la direction

La perte de la direction est une autre défaillance catastrophique qui peut se produire en mer. Les bateaux simples équipés d’un gouvernail perdent généralement la direction pour l’une des trois raisons suivantes : la barre se brise, le matériel de fixation se brise ou le gouvernail se brise. Aucune de ces raisons n’est bonne – il n’y a pas grand-chose que vous puissiez faire lorsque votre gouvernail se cisaille et coule. Les bateaux dotés d’une barre mécanique ou hydraulique complexe subissent une perte de direction pour de nombreuses autres raisons, mais quoi qu’il en soit, il s’agit d’une urgence lorsqu’un skipper perd le contrôle de son bateau.

Causes

L’échouement est une cause fréquente de perte de direction, car les rochers peuvent cisailler un gouvernail en quelques secondes. Plus votre gouvernail est exposé, plus il risque d’être endommagé lorsque vous vous échouez. En outre, les bateaux dotés de systèmes de direction complexes peuvent subir une myriade de défaillances électriques, mécaniques et hydrauliques. Heureusement, de nombreuses causes de problèmes de direction sur les bateaux peuvent être réparées. La plupart du temps, la panne de direction est due à des pièces vieillissantes ou défectueuses et à un mauvais entretien.

Comment prévenir la perte de la direction

Une fois encore, la meilleure chose qu’un marin puisse faire pour prévenir la perte de la direction est d’inspecter régulièrement et d’entretenir correctement les composants de la direction. Il s’agit notamment de maintenir les tuyaux hydrauliques en bon état, de faire l’appoint des fluides, de vérifier l’absence de fuites et de huiler ce qui doit l’être. Inspectez tous les points de fixation ou faites appel à un professionnel pour vous assurer que tout est en ordre. La responsabilité finale incombe au propriétaire du bateau qui doit s’assurer que tout fonctionne correctement. De même, inspectez et réparez immédiatement les composants après une collision ou un échouage. En bref, les marins doivent toujours garder leur système de direction en bon état.

Réparer les problèmes de direction en mer

Il est toujours judicieux de faire des réserves de pièces pour votre système de direction, qu’il soit simple ou complexe. Les tuyaux, les câbles, les boulons, les roulements et autres pièces de rechange doivent toujours être stockés à bord, ainsi que les outils de réparation spécialisés nécessaires pour remplacer les composants. Si le gouvernail se casse et coule, vous ne pouvez rien y faire. Heureusement, cette situation est peu fréquente, mais elle peut se produire. Dans ce cas, un marin doit prendre des mesures pour avertir les bateaux voisins que son bateau a des problèmes de manœuvre. Dans des situations absolument désespérées, des marins ont réussi à monter un gouvernail temporaire à l’aide de divers objets ou de rames, mais l’objectif est d’éviter de perdre un gouvernail en premier lieu.

3. Le feu

Le démâtage d’un bateau Sunfish en colonie de vacances ou la perte du gouvernail d’un dériveur sur le lac peuvent être inoffensifs (et même comiques), mais les incendies ne sont jamais drôles sur un bateau. Bien que les bateaux soient entourés d’eau, combattre un incendie à bord d’un navire peut être un véritable cauchemar. Le feu peut ravager n’importe quel bateau en quelques minutes, laissant l’équipage en très mauvaise posture et (éventuellement) sans bateau. Le monoxyde de carbone et les autres gaz nocifs peuvent être mortels, surtout dans un environnement étanche comme la cabine d’un voilier. Il est essentiel de prévenir les incendies sur les voiliers et de disposer à tout moment de tout le matériel de lutte contre l’incendie nécessaire.

Causes

Les incendies ont de nombreuses causes, surtout sur un bateau. Les feux de cuisine sont toujours un sujet de préoccupation à bord de tout bateau équipé d’une cuisine. Il est important de faire attention en cuisinant, surtout avec de l’huile – il suffit d’une vague soudaine pour faire tomber une casserole de la cuisinière. Si le contenu de la casserole est déjà en feu, le problème s’intensifie. Les réchauds à combustible solide sont courants sur certains bateaux et ne sont pas intrinsèquement dangereux. Cependant, il faut être très prudent lorsqu’on utilise du bois ou du charbon pour chauffer un bateau, et le poêle doit être suffisamment éloigné des surfaces combustibles. Les incendies d’origine électrique sont également une source de préoccupation, surtout lorsque de l’essence est présente à bord. Contrairement aux autres carburants, les vapeurs d’essence peuvent s’enflammer spontanément loin de leur source. Le diesel et le kérosène peuvent également provoquer des incendies.

Comment prévenir les incendies en mer

La prévention des incendies est une nécessité pour tous les bateaux. Avant tout, tous les bateaux doivent disposer d’un équipement de lutte contre l’incendie adéquat et d’un équipage qui sait comment l’utiliser. L’équipement de lutte contre l’incendie doit également être inspecté : un extincteur datant de 1978 n’est plus d’une grande utilité. Les marins doivent également s’assurer que les extincteurs sont accessibles de n’importe quel point du bateau, afin d’éviter que le feu ne se propage entre l’équipage et l’extincteur. N’oubliez pas que la prévention des incendies est tout aussi importante que la préparation aux incendies. Le carburant doit toujours être stocké dans des réservoirs appropriés, avec une bonne ventilation. Inspectez régulièrement l’ensemble du système de carburant pour détecter les fuites et ne tolérez pas de vapeur là où elle n’a pas sa place. Une forte odeur de gaz dans l’habitacle peut être une indication que quelque chose a besoin d’attention. De même, remplacez et serrez régulièrement les conduites de carburant en caoutchouc. Les systèmes de gaz doivent également être maintenus en bon état et inspectés. Il ne faut jamais laisser l’infrastructure électrique d’un bateau se corroder, et tout câblage défectueux doit être identifié et réparé rapidement. Les marins doivent stocker le carburant correctement, cuisiner avec soin et garder leur bateau en bon état.

Combattre les incendies en mer

Combattre les incendies en mer est un cauchemar. Malheureusement, cela peut arriver, et les marins doivent donc être préparés. Assurez-vous que tout le monde à bord sait où se trouvent les extincteurs et comment les utiliser efficacement. Ne jetez jamais d’eau sur un feu de carburant ou de graisse et débranchez à la source les composants électriques chauds ou qui produisent des étincelles. Assurez-vous que chaque personne à bord dispose d’un plan d’incendie. Encore une fois, la prévention des incendies est un excellent moyen de minimiser la probabilité que quelqu’un ait à y faire face. Il est donc essentiel de prendre les mesures appropriées pour se préparer avant qu’un incendie ne se produise, mais aussi de se familiariser avec les équipements et les techniques de lutte contre l’incendie. Veillez également à installer des détecteurs de fumée et des détecteurs de monoxyde de carbone (CO) dans les cabines.

4. Fuites

Les fuites peuvent être petites, comme elles peuvent être importantes. La plupart des bateaux connaissent des fuites de temps en temps, les causes étant très variables. Parfois, les fuites ne posent pas de problème majeur, mais d’autres fois, elles peuvent faire couler un bateau en quelques minutes. Tout dépend de l’ampleur de la fuite et de sa provenance. Certaines fuites peuvent se développer lentement ou rapidement, et d’autres restent de la même taille pendant des années. Quoi qu’il en soit, si un marin constate un excès d’eau à l’intérieur du bateau, cela vaut la peine d’enquêter.

Causes

Avant de se pencher sur les causes des fuites à bord des voiliers, il est important de déterminer si le bateau fuit. Certains bateaux ont tendance à accumuler de l’eau dans la cale, ce qui n’est pas forcément le signe d’une fuite grave (surtout si le bateau navigue souvent). Une petite quantité d’eau de cale et une pompe de cale qui fonctionne bien sont une combinaison assez normale et acceptable pour de nombreuses personnes. Si la cale se remplit de façon sporadique, il ne s’agit peut-être pas non plus d’une fuite importante – certains bateaux ont des éviers de cuisine et des douches qui se déversent dans la cale, ce qui est une cause possible. Cependant, une cale détrempée peut être problématique et insalubre, et une quantité excessive d’eau est une source d’inquiétude. Les robinets défectueux ou qui fuient sont l’une des principales causes des fuites. Tout trou dans la coque autour d’une flaque d’eau doit être immédiatement suspecté, même si le propriétaire pense que l’étanchéité est parfaite. Si les robinets ne sont pas en cause, la plomberie peut l’être. Les prises d’eau salée ou les drains peuvent fuir et provoquer une accumulation d’eau de cale. Dans le pire des cas, un défaut de la coque peut être une source d’intrusion d’eau. Les fissures dans les coques en fibre de verre, la corrosion de l’acier et de l’aluminium et la pourriture du bois peuvent provoquer des fuites dans la coque. Cependant, les bateaux en bois à bordures traditionnelles peuvent ne pas présenter de défaut structurel s’ils fuient. Un bateau en bois correctement construit ne devrait pas fuir comme une passoire, mais le calfeutrage en coton vieillissant peut provoquer une intrusion d’eau. Les bateaux en bois qui fuient (surtout si on les laisse sécher) doivent être re-calfeutrés dans les zones suspectes et les planches affectées doivent être vérifiées pour éviter la pourriture. N’oubliez pas non plus de vérifier le pont, les fenêtres et les écoutilles, car les bateaux peuvent aussi fuir par le toit.

Prévention des fuites

Il est assez facile d’éviter les fuites sur la plupart des bateaux. Un entretien approprié est essentiel, surtout pour les bateaux en bois. Toutes les zones de corrosion doivent être réparées rapidement et les robinets doivent être scellés à nouveau lorsqu’ils sont retirés ou réparés. La plomberie doit également être maintenue en bon état, y compris les systèmes septiques, qui peuvent également fuir. Si un défaut de la coque ou un point de fixation se fissure et commence à fuir, il faut le réparer immédiatement. Les fuites structurelles peuvent tripler de volume en quelques secondes, surtout si elles sont soumises à des contraintes. En pratique, dès qu’une fuite est découverte, le bateau doit être inspecté et réparé avant de retourner sur l’eau. Les trappes, les évents, les fenêtres et les toits doivent également être vérifiés et refermés de temps en temps. Quel que soit le degré d’assèchement d’un bateau, les marins doivent toujours disposer d’une pompe de cale en état de marche et d’une pompe manuelle de secours.

Réparer les fuites en mer

Contrairement à de nombreux problèmes, certaines fuites peuvent être réparées en mer. Par exemple, une trappe avant qui fuit est un problème courant. Les marins peuvent stocker des bandes d’étanchéité de rechange ou du calfeutrage marin pour effectuer une réparation rapide en cas de besoin. Les fuites de plomberie interne peuvent souvent être résolues temporairement en fermant simplement le robinet ou en coupant la source. Les fuites de toit peuvent également être réparées en mer avec de la fibre de verre ou d’autres produits d’étanchéité. Les fuites de coque plus graves nécessitent souvent des mesures drastiques, et le mieux est souvent de retourner au port le plus proche pour effectuer les réparations. Là encore, des pompes de cale en état de marche sont essentielles et peuvent éviter bien des maux de tête lorsque la cale est inévitablement mouillée.

5. Pannes de moteur

Les pannes mécaniques et de moteur sont extrêmement fréquentes sur les bateaux. L’eau salée, l’humidité, la corrosion, la contamination par le carburant et l’huile, et l’encrassement sont autant de causes courantes de problèmes de moteur sur un voilier. Les moteurs marins ne sont pas peu fiables par nature, mais les conditions difficiles dans lesquelles ils fonctionnent provoquent souvent des problèmes. En outre, de nombreux moteurs marins sont logés dans des espaces sales et exigus, ce qui rend l’entretien et les réparations difficiles. Les causes de défaillance des moteurs marins sont trop nombreuses pour être décrites, mais nous allons examiner certaines des plus courantes.

Causes

Une panne de moteur sur un bateau peut signifier beaucoup de choses différentes. Il se peut que le moteur ne démarre pas, qu’il ne tourne pas à la manivelle. Il peut avoir une perte de puissance, un ralenti irrégulier, des ratés d’allumage, ou il peut tout simplement se gripper sans avertissement. Heureusement, les pannes de moteur catastrophiques sont plutôt rares. L’impossibilité de démarrer ou le calage ne le sont pas. Souvent, la cause d’un arrêt soudain est un filtre à carburant bouché. La présence d’eau dans le carburant est une autre source d’inquiétude, mais elle peut être minimisée par l’installation d’un séparateur carburant-eau. Les systèmes d’allumage tombent parfois en panne sur les moteurs à essence, et les moteurs diesel peuvent avoir des injecteurs défectueux.

Prévenir les pannes de moteur

Entretien, entretien, entretien ! La plupart des pannes mécaniques des moteurs marins peuvent être évitées si l’entretien de routine est effectué à temps et si les réparations sont effectuées correctement avec des pièces de rechange de haute qualité (et correctes). Les moteurs à essence et les moteurs diesel sont très différents, et chacun doit être entretenu conformément aux spécifications du fabricant. Vérifiez régulièrement les fluides, réparez les fuites et remplacez les pièces d’usure vieillissantes avant qu’elles ne causent des problèmes. Il est bon de faire inspecter le moteur par un mécanicien. Le système de refroidissement doit également être maintenu en parfait état. Les principales causes de destruction majeure du moteur à bord des bateaux sont le manque d’huile, l’eau et la surchauffe. Toutes ces conditions peuvent être efficacement évitées dans la plupart des cas grâce à un entretien et des réparations de base.

Réparation des moteurs en mer

Personne ne souhaite réparer un moteur en mer. Les travaux de réparation sont souvent chauds et sales dans les meilleures conditions. Cependant, les outils de base doivent être stockés à bord en cas de panne mineure. Les pièces de rechange, telles que les rondelles et les bougies d’allumage, doivent être stockées à bord. Dans le cas d’une panne catastrophique, le moteur ne peut souvent pas être réparé du tout, mais il est possible de l’éviter en mer, notamment en ce qui concerne la surchauffe. Si un moteur est refroidi par eau, une surchauffe peut se produire si l’admission est obstruée par des algues ou des débris. La surchauffe doit être évitée dans la mesure du possible, car elle peut provoquer une grave défaillance interne, comme l’éclatement d’un joint de culasse. Personne ne souhaite avoir de l’eau de mer dans ses cylindres, alors nettoyez les prises d’eau dès que le moteur montre des signes de surchauffe. Localisez vos prises d’eau, mais faites toujours preuve de discernement avant de les dégager, car une hélice en rotation n’est pas quelque chose dont vous voulez être proche. Soyez prudent, renseignez-vous sur votre bateau et ses besoins spécifiques, et prévenez les pannes avant qu’elles ne surviennent grâce à un entretien de bon sens.